Les lendemains, de Mélissa Da Costa

Les lendemains, de Mélissa Da Costa

Résumé éditeur

« Réfugiée dans une maison isolée en Auvergne pour y vivre pleinement son chagrin, Amande ne pensait pas que l'on pouvait avoir si mal. Les jours se suivent et dehors le soleil brille, mais, recluse, elle refuse de le voir. Lorsqu’elle tombe par hasard sur de vieux calendriers horticoles, elle décide pourtant, guidée par les annotations de l’ancienne propriétaire des lieux, d’essayer de redonner vie au jardin abandonné. Dans ce contact avec la terre, elle va puiser au fil des saison la force de renaître et de s’ouvrir à des rencontres uniques. Jusqu’à ce que chaque lendemain redevienne, enfin, une promesse d’avenir.

Mes citations notées

« Le deuil s’était perdu au fil du temps et les conséquences s’avéraient néfastes pour les individus. »
« Je laisse échapper une larme solitaire dans le secret le plus total. »
« On n’a pas besoin d’un Dieu pour rétablir une part de sacré dans son existence. »
« La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste. » Victor Hugo
« Nous sommes de ces présences qui se supportent l’une l’autre sans effort parce qu’elles se laissent des silences, de la distance, parce qu’elles se renvoient l’une l’autre leur propre image en miroir. »
« Laisser entrer … Célébrer … Partager … Laisser partir … »

Mon retour

Quel bonheur de lire ce livre !

Beaucoup, beaucoup d’émotions. Il est évident que la disparition d’un être aimé, tellement aimé, est destructeur … pour toujours. C’est ce que raconte ce livre.

L’histoire se dévore, l’histoire se pleure, puis les sourires finissent par apparaître, avec douceur et bienveillance.

Dès le début, il m’a été difficile de lire les premières pages sans pleurer. Et rapidement, de par ma lecture, j’ai aimé accompagner Amande. De la compréhension, du respect, de la patience s’installent entre cette femme et moi, lectrice impuissante face à ce chagrin.

Le mot résilience résonne dans ce roman. Une résilience inenvisageable puis apprivoisée pour finir totalement acceptée et poursuivre son chemin de vie. Mais jamais, l’oubli à sa place. La vie continue. Autrement.