Mets Toi Sur Pause

La Déraison, d’Agnès Martin-Lugand

Résumé éditeur

« " Comprendrait-elle la déraison, le Grandiose destructeur que j'avais vécu et qui m'avait changée à jamais ? "
Une femme aux portes de la mort.
Un homme incapable d'en finir avec la vie.
Leurs deux voix s'élèvent tour à tour pour nous confier leur histoire, leurs maux, leurs démons, et plus que tout l'amour fou. Un amour qui inspire, réunit et sauve autant qu'il a pu détruire et séparer.
Un roman qui met à nu la puissance des sentiments. »

Mes citations notées

« Quand on connait la fin, pas besoin d’avoir le début, si ce n’était pour satisfaire une forme de voyeurisme. »

Mon retour

Il s’agit d’une fiction psychologique simple et rapide à lire. Le style est agréable. J’ai passé un bon moment.
Je me suis laissée porter par l’histoire, qui m’a semblé véritablement prévisible. Il y a eu une petit résonance en moi. Cette auteure m'atteint toujours.
Rien de mieux que de la lire pour s’en faire sa propre opinion !

La doublure, de Mélissa Da Costa

Résumé éditeur

« Passion, faux-semblants, emprise... Qui manipule qui ?
Une jeune femme fragile en quête d'un nouveau départ.
Un couple magnétique et fascinant prêt à lui ouvrir les portes de son monde doré.
Un trio pris au piège d'un jeu cruel et d'une dépendance fatale.
Dans ce roman sombre et envoûtant, Mélissa da Costa explore, à travers l'histoire d'une passion toxique, la face obscure de l'âme humaine et les méandres du désir. »

Mes citations notées

« L’art est le dernier grand mystère du monde. Laissons-lui cette dose de sacré. »
« Le doute est une chose, la certitude en est une autre. »

Mon retour

Inattendu pour du Mélissa Da Costa.
Déroutant. Dérangeant. Troublant. Obscur. Et j’ai aimé.
J’ai lu ses autres romans et je dois dire que je l’apprécie énormément. J’ai été très surprise par cette nouvelle facette, ce changement d’ambiance radical. La noirceur, l’excès, la manipulation, la trahison sont des personnages à part entière. Ce livre sombre m’a captivée. L’intrigue m’a tenue en haleine…
Au travers de ces pages, j’ai découvert ʺle romantisme noirʺ. Il y a beaucoup de références de peintres, d’œuvres ; j’ai fouillé sur le net pour en avoir un aperçu. Intéressant : quelle découverte !
Et il y a ce personnage biblique que je ne connaissais pas : Lilith. Démoniaque.
Ce roman est loin d’être un feel good, on plonge dans un thriller psychologique haletant !

La femme de ménage, de Freida McFadden

Résumé éditeur

« Chaque jour, Millie fait le ménage dans la belle maison des Winchester, une riche famille new-yorkaise. Elle récupère aussi leur fille à l'école et prépare les repas avant d'aller se coucher dans sa chambre, au grenier. Pour la jeune femme, ce nouveau travail est une chance inespérée. L'occasion de repartir de zéro. Mais, sous des dehors respectables, sa patronne se montre de plus en plus instable et toxique. Et puis il y a aussi cette rumeur dérangeante qui court dans le quartier : madame Winchester aurait tenté de noyer sa fille il y a quelques années. Heureusement, le gentil et séduisant monsieur Winchester est là pour rendre la situation supportable. Mais le danger se tapit parfois sous des apparences trompeuses. Et lorsque Millie découvre que la porte de sa chambre mansardée ne ferme que de l'extérieur, il est peut-être déjà trop tard... »

Mon retour

J’ai passé un très moment à lire ce thriller. Il est machiavélique, addictif, oppressant.
Peu de personnages, tous clés, ce qui permet d’aller à l’essentiel dans un presque huis clos où la tension est palpable. J’ai tout lu au premier degré et je me suis laissés emporter par l’intrigue ; j’en ai incarné la personne à qui appartient cet œil sur la couverture : stupéfaction, curiosité, terreur.
Je crois que pour apprécier ce livre, il faut lâcher prise et se laisser aller au fil des pages : ce roman en devient un page-turner.
Rien de mieux que de s’y essayer !

Veiller sur elle, de Jean-Baptiste Andréa

Résumé éditeur

« Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains.
Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Mais elle a trop d'ambition pour se résigner à la place qu'on lui assigne.
Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l'autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s'il doit perdre Viola ?
Un roman plein de fougue et d'éclats, habité par la grâce et la beauté. »

Mes citations notées

« ​Elle me sourit. Un sourire qui dura trente ans, au coin duquel je me suspendis pour franchir bien des gouffres. »
« C’est dans le noir que fermentent les fièvres. »
« L’art n’est pas raison. »
« Une œuvre n’est pas le brouillon de la suivante. »
« Il y avait pire que de perdre la liberté, c’est de perdre le goût. »

Mon retour

J’ai passé un bon moment à lire ce roman. Je me suis naïvement laisser influencer par la critique littéraire et j’avoue être déçue.
Le livre est bien écrit, le style est agréable malgré certaines longueurs.
Je m’attendais à être bien plus captivée par l’histoire qui, somme toute, reste plaisante à lire.
Si vous le lisez, je vous en souhaite une bonne lecture.

Ceci n’est pas un fait divers, de Philippe Besson

Résumé éditeur

« ​Ils sont frère et sœur. Quand l’histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans.
Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant :
ʺPapa vient de tuer maman.ʺ
Passé la sidération, ces enfants brisés vont devoir se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et remonter le cours du temps pour tenter de comprendre la redoutable mécanique qui a conduit à cet acte.
Avec pudeur et sobriété, ce roman, inspiré de faits réels, raconte, au-delà d’un sujet de société, le long combat de deux victimes invisibles pour réapprendre à vivre. »

Mes citations notées

« La stupeur ça stoppe les épanchements. »
« J’avais besoin de fausses espérances, de ces affabulations pour ne pas devenir dingue. »
« En réalité, il était chimère d’escompter se débarrasser avec le temps, du traumatisme que nous avions vécu. »

Mon retour

« Papa vient de tuer Maman. » prononce Léa, au téléphone. Au bout du fil : son grand frère.
Merci pour cet écrit, pour cette incontestable exactitude.
Ce roman est fort, puissant. Il met en exergue le traumatisme profond et indélébile des victimes vivantes, invisibles... ceux qui restent. L’auteur, avec une pudeur élégante et sincère, narre le choc, la sidération, la douleur, l’inconcevable, la déchirure, le manque, la culpabilité, l’inacceptable, l’irréparable, l’impardonnable... … …
Ce n’est pas un fait divers.
Merci Monsieur Besson.

La ligne d’Icare, de Grégoire Godinaud

Résumé éditeur

« Août 2016. Alizée quitte Cannes, décidée à révéler le terrible secret qui la ronge à son père, un astrophysicien renommé qu’elle n’a pas vu depuis des années. Mais lorsqu’elle arrive à Naples, celui-ci a disparu, ne lui laissant qu’un message au travers de mystérieuses constellations.
Au même moment, en France, Angelo trouve une petite fille abandonnée sur un quai de métro. En recherchant ses parents, il découvre un cadavre. Pour échapper à la police qui le croit coupable, il est contraint de quitter sa ville.
Alizée et Angelo n’auraient jamais dû se rencontrer, pourtant ils vont se retrouver entraînés au cœur d’une enquête criminelle qui va les mener sur la piste d’Icare, une lointaine comète. »

Mes citations notées

« Si le temps ne rend pas ceux qui le prend, il étouffe la souffrance de ceux qui restent. »
« L’ignorance est le meilleur des mépris. »
« Tant que vos projets ne mettent pas en péril votre vie ou votre santé, osez ! »

Mon retour

Merci à la masse critique de Babelio et les éditions du Gros Caillou pour ce livre reçu et lu avec tellement de plaisir. J’ai découvert cet auteur.
Il s’agit d’un thriller riche en rebondissements énigmatiques, haletants, intenses.
J’ai été touchée par ce trio improbable où Angelo, la petite ʺAlmaʺ et Alizée se découvrent par la force des événements : une rencontre improbable, touchante.
L’intrique se pose rapidement : un premier cadavre, un enlèvement d’enfant. Le suspense reste palpitant et guidé par les constellations, les étoiles.
Ce roman est un vrai page-turner, notamment sur les cinquante dernières pages où il est impossible d’interrompre sa lecture. Après avoir terminé le tout dernier chapitre, j’ai refermé ce livre en souriant. Je me suis bien fait prendre. L’auteur a minutieusement tissé son intrigue, disséminé et distillé avec intelligence des révélations surprenantes, des secrets fracassants. Tout est posé, tout est dosé, et, tout finit par s’emboiter.
La lectrice que je suis a été séduite par ce thriller habile, perspicace et vraiment bien écrit.
A vous de lire !!!

La ligne d'Icare

Grégoire Godinaud

 

tous les livres sur Babelio.com

Le fantôme du Vicaire, d’Éric Fouassier

Résumé éditeur

« Mars 1831, Louis-Philippe, nouveau souverain des Français, hésite encore entre une politique libérale et une ligne dure. Au gré des changements qui interviennent au sommet de l’État, l’existence du Bureau des affaires occultes est remise en question. C’est dans ce contexte peu favorable que son chef, Valentin Verne, se voit confier une affaire délicate : enquêter sur les agissements d’un mystérieux mage. Tables tournantes, dialogues avec l’au-delà, apparitions inexplicables se succèdent et sont autant de défis lancés à l’esprit rationnel de l’inspecteur. La tâche s’annonce d’autant plus ardue que celui-ci doit en même temps faire face à un adversaire encore plus redoutable, qu’il n’a eu de cesse de traquer depuis son entrée dans la police : le Vicaire. »

Mes citations notées

« Le mal a ceci de particulier qu’il ne possède aucune limite. »
« Il faut toujours se glisser dans l’ombre de son ennemi avant de le frapper. »

Mon retour

Ce livre est la suite du ʺBureau des Affaires occultesʺ, roman que j’avais aimé.
L’écriture est particulièrement intéressante : lexique riche issu du XIXème siècle, précis et étoffé par des descriptions plongeant le lecteur dans une authentique et prégnante ambiance : historique, politique, scientifique et sociale.
Quant à l’histoire … j’ai été encore une fois prise dans les mailles du filet : un thriller addictif.
Nous retrouvons Valentin Verne, ce jeune inspecteur qui jongle entre deux enquêtes, l’une professionnelle et l’autre terriblement personnelle.
L’auteur nous attrape dans ce récit ; certains chapitres sont de véritables page-turner.
J’ai découvert qu’il y avait un troisième tome. Vais-je être séduite ?
Cette lecture a été une vraie petite madeleine de Proust. A vous de voir !

Le Bureau des Affaires occultes, d’Éric Fouassier

Résumé éditeur

« Automne 1830, dans un Paris fiévreux encore sous le choc des Journées révolutionnaires de juillet, le gouvernement de Louis-Philippe, nouveau roi des Français, tente de juguler une opposition divisée mais virulente.
Valentin Verne, jeune inspecteur du service des mœurs, est muté à la brigade de Sûreté fondée quelques années plus tôt par le fameux Vidocq. Il doit élucider une série de morts étranges susceptible de déstabiliser le régime.
Car la science qui progresse, mêlée à l'ésotérisme alors en vogue, inspire un nouveau type de criminalité. Féru de chimie et de médecine, cultivant un goût pour le mystérieux et l'irrationnel, Valentin Verne sait en décrypter les codes. Nommé par le préfet à la tête du « bureau des affaires occultes », un service spécial chargé de traquer ces malfaiteurs modernes, il va donner la preuve de ses extraordinaires compétences.
Mais qui est vraiment ce policier solitaire, obsédé par la traque d'un criminel insaisissable connu sous le seul surnom du Vicaire ?
Qui se cache derrière ce visage angélique où perce parfois une férocité déroutante ?
Qui est le chasseur, qui est le gibier ?
Dans la lignée des grands détectives de l'Histoire, de Vidocq à Lecoq en passant par Nicolas le Floch, un nouveau héros est né. »

Mon retour

Et bien, ce livre est vraiment une très belle découverte !
L’écriture est particulièrement intéressante : lexique riche issu du XIXème siècle, précis et étoffé par des descriptions plongeant le lecteur dans une authentique et prégnante ambiance : historique, politique, scientifique et sociale.
Quant à l’histoire : j’ai été fascinée et happée... un thriller addictif.
Nous sommes avec ce personnage, Valentin Verne, que nous accompagnons au fil des pages et de ses enquêtes : celles liées à son statut d’inspecteur, celle de sa vie.
L’auteur nous attrape dans ce récit ; certains chapitres sont impossibles à interrompre.
J’ai vraiment aimé. Hâte de lire le tome 2 : « Le fantôme du Vicaire ».
Je vous conseille cette lecture, une vraie madeleine de Proust pour les amateurs de polar et de thriller.
A vous de lire !

Ce que je peux te dire d’elles, d’Anne Icart

Résumé éditeur

« ”Nous avons toutes attendu nos mères, vivantes ou mortes. Nous les avons toutes cherchées, en nous ou ailleurs. Nous les attendons et nous les cherchons encore. N’est-ce pas, Violette ?” Un matin, très tôt. Le téléphone sonne. Violette a accouché dans la nuit d’un petit garçon. Blanche est bouleversée : elle ne savait même pas que sa fille était enceinte. Et puis un garçon, le premier au bout de cette lignée de filles, quelle histoire… Dans le train qui la mène de Toulouse vers Paris, Blanche relit les carnets de moleskine destinés à Violette où, remontant le fil du temps, elle a essayé de se souvenir de tout, tout ce qu’elle peut lui dire d’elles… Elles : cette tribu de femmes, de sœurs, de mères … »

Mes citations notées

« Le passé est ce qu’il est. Quand il est manqué, il est manqué. »
« L’amour est trop exigeant. Il emprisonne ceux qui l’éprouvent pour les rendre indifférents à tout ce qui n’est pas eux. Il est source de souffrances et de déceptions pour ceux qui en sont exclus. »

Mon retour

Un livre, une histoire bien agréable à lire mais sans plus et je ne saurais pas franchement dire pourquoi. Peut-être me suis-je ennuyée … Pourtant, l’écriture est fluide, simple et plaisante.
Bref, je n’ai pas franchement accroché.
Mais rien de mieux que le lire pour s’en faire sa propre opinion, n’est-ce pas ?

Glen Affric, de Karine Giebel

 Résumé éditeur

« "Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n’ai pas de cervelle"
Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu’il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.
"Léo le triso. Léonard le bâtard."
Léo n’est pas comme les autres et il a compris que le monde n’aime pas ceux qui sont différents.
Alors ce qu’il aimerait lui, parfois, c’est disparaître.
Être ailleurs. Loin d’ici. À Glen Affric.
Y rejoindre son frère qui est parti en Ecosse et n’en est jamais revenu. Un jour, lui aussi ira voir les cascades, les lacs, les vallées plantées de grands pins majestueux. En attendant, il accepte, et subit ce que ses harceleurs lui infligent. Mais jusqu’à quand ? Car si Léonard est une proie facile et résignée, tout être humain a ses propres limites…

Mes citations notées

« L’amour est le plus grand pourvoyeur de crimes. »

Mon retour

Quelle lecture ! Quel plaisir de lire, encore une fois, Karine Giebel !
Le roman est bien écrit, les personnages nous emportent. Le récit est émouvant, dur et bouleversant. Cette famille, touchante, dans une détresse incroyable, voit à plusieurs reprises le bonheur les effleurer, mais .. Chacun nous marque ; Léonard : l’enfant simplet trouvé dans un fossé, Mo : la maman courageuse et aimante, et Jorge ce grand frère parti là-bas dans cet endroit sublime et merveilleux !
"C’est con la vie. " Ce leitmotiv rythme cette histoire familiale marquée par la noirceur et le malheur. La force de chacun par amour pour l’autre leur apportera une dimension unique à leur vie, un sens particulier et rare.
Ce thriller psychologique m’a complètement happée, saisie, emportée. Je le recommande vivement. A vous de lire !!!